En 2035, ferez-vous la différence entre votre traditionnel bœuf bourguignon et sa version en protéines alternatives ?
Read the ReportParis, le 26 mars 2021 – Alors que la polémique sur les cantines scolaires relance le débat sur la place qu'occupe la viande dans notre alimentation, les produits issus de protéines animales connaissent une véritable révolution. Indispensable pour certains, remise en cause par d’autres, leur consommation va inéluctablement continuer à augmenter, sous l'effet de la croissance démographique et des revenus. Déjà, de nombreux consommateurs commencent à adopter des pratiques alternatives pour des raisons environnementales (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'eau importante), de santé mais aussi éthiques (élevage de masse).
Le marché des protéines alternatives devrait ainsi connaître une croissance phénoménale, tirée par la compétitivité et l’atteinte rapide de la parité (goût, prix, texture) entre produits issus de protéines alternatives et animales mais également par l’acceptation des consommateurs. Résultat, d’ici 2035 :
- Les protéines à base de plantes, de micro-organismes et de cellules animales pourraient passer de 2% de la consommation totale de protéines en 2020 à une part comprise entre 11% et 22% selon les scenarii de développement technologique et d’évolution de la réglementation
- Pizza, sushi, bœuf bourguignon, ceviche, spaghetti bolognese … 90% de vos plats préférés auront leur équivalent (goût, prix, texture) en protéines alternatives
C’est ce que révèle le nouveau rapport du BCG, réalisé avec Blue Horizon, et intitulé Food for Thought: The Protein Transformation. D’ici à 2035, une portion alimentaire d’origine animale sur 10 consommée dans le monde sera issue de protéines alternatives.
En quelques chiffres :
- L'Asie-Pacifique représentera près des deux tiers de la consommation en 2035
- Les revenus issus de la consommation de protéines alternatives pourraient atteindre 290 milliards de dollars en 2035, répartis sur l’ensemble de la chaîne de valeur, soit l’équivalent du PIB actuel de la Finlande
- Si la part de protéines alternatives atteint 11% du marché des protéines en 2035 :
- Le passage aux protéines d'origine végétale aura permis d'économiser plus d'une gigatonne de CO2 en 2035 : c'est comme si le Japon devenait totalement neutre en carbone pendant une année entière
- Manger des protéines végétales permettrait d'économiser suffisamment d'eau pour approvisionner la ville de Londres pendant 40 ans et apporterait une contribution majeure à la sécurité alimentaire et à la biodiversité de notre planète
Le marché croissant des protéines alternatives représente donc un tout nouveau domaine rentable d'investissement. Les investisseurs devront faire face à trois défis majeurs : l'acceptation par les consommateurs, une compréhension des technologies nécessaires et un accès direct aux acteurs clés de l’ensemble de l’industrie (startups, scientifiques, producteurs …).
Contact presse :
Alison Harry
+33617813559
harry.alison@bcg.com
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