Terrain fertile: comment le carbone du sol peut-il servir de récolte commerciale à l’ère du changement climatique
Depuis des générations, les agriculteurs canadiens retirent des gains financiers pour la nourriture qu’ils produisent. Plus le nombre de boisseaux de blé qu’un agriculteur cultive est élevé (et plus le prix de cette marchandise est élevé sur les marchés), plus le rendement sera élevé.
Pourtant, en adoptant des pratiques durables, les agriculteurs ont aussi le pouvoir inégalé de réduire les émissions et d’améliorer la qualité de l’air et de l’eau ainsi que la santé des sols et la biodiversité.
Des capitaux seront requis pour tirer parti de ce pouvoir. Cependant, si le potentiel actuel de l’agriculture durable est solide, les données économiques qui le sous-tendent ne le sont pas. Nous devrons prendre en compte les pratiques durables tout en fournissant le financement et les instruments financiers permettant d’en réduire les risques et d’encourager leur utilisation. De plus, nous devrons repenser un système économique qui récompense pleinement la production agricole, mais qui accorde peu de valeur à la préservation.
Ces efforts, soutenus par des protocoles nationaux encadrant les systèmes de mesure, de déclaration et de vérification et par des partenariats intersectoriels, peuvent servir d’assise à une stratégie d’agriculture durable de premier plan à l’échelle mondiale.