La Prochaine Révolution Verte: Comment Le Canada Peut Accroître Sa Production Alimentaire Tout En Réduisant Ses Émissions
La nourriture est en train de remodeler l’économie, car les prix des aliments font grimper l’inflation. La nourriture redéfinit aussi la sécurité nationale, étant donné que les pays doivent prévoir des approvisionnements stratégiques. De plus, la nourriture relance le débat sur le climat. Les producteurs aussi bien que les consommateurs sont confrontés à une contradiction entre l’augmentation des besoins de nourriture et la nécessité de réduire les émissions.
Le monde a besoin d’une nouvelle révolution verte, et le Canada pourrait jouer un rôle majeur dans cette révolution. De fait, nous en avons l’obligation.
D'ici 2050, le Canada doit augmenter sa production alimentaire d'un quart juste pour maintenir sa contribution alors que la population de la planète augmente. Nous devons développer notre production afin d’approvisionner l’humanité, mais avec moins d’impact sur la planète. Cet objectif pourrait être celui du Canada pour 2030 et au-delà, si nous parvenons à tirer parti de l’imagination et de l’esprit d’entreprise des Canadiens dans tous les secteurs et toutes les régions.
L’entrée des systèmes agricoles et alimentaires dans une ère d’innovation a incité RBC, le Centre pour l’avenir du Canada de BCG et Arrell Food Institute de l’Université de Guelph à se lancer dans ce projet, dont l’ambition est de faire prendre conscience de l’urgence des besoins auprès des Canadiens, mais aussi de mettre en avant les occasions grandissantes qui découleront de systèmes alimentaires plus durables.
Ce rapport expose la façon dont nous pouvons édifier ces systèmes. Par exemple :
• utiliser des technologies de pointe ainsi que des pratiques bien établies ;
• attirer et former une nouvelle génération d’innovateurs dans le secteur agricole et alimentaire ;
• investir dans les agriculteurs en vue de développer de nouveaux incitatives économiques qui rémunèrent ce qu’ils produisent et aussi ce qu’ils protègent ;
• et déclamer haut et fort que l’agriculture canadienne peut aider le monde entier à évoluer plus rapidement vers un monde qui a résolu la crise climatique.
La façon dont nous cultivons, transformons et consommons la nourriture n’est pas la première cause de notre crise climatique. Mais nos pratiques pourraient être une solution. À condition d’investir de manière appropriée, nous pourrions apporter à la planète une solution « fabriqué au Canada, cultivé au Canada ».